Lisezen plus sur La Douille 3 par Fresh La Douille, et dĂ©couvrez la jaquette, les paroles et des artistes similaires. [Paroles de "Émotion"][Intro]Igo, nan, j'peux pas la quitterIgo, nan, j'peux pas la quitterIgo, moi, j'peux pas la quitter[Couplet 1]J'passe pas les rapports, c'est automatique, j'baraude vers Fresnes, mĂȘme les hesses ils m'entendent"Faut prendre sa place", c'est c'que le gros m'a dit, t'es pas sĂ©rieux, c'est normal qu'on peut pas s'entendreCombien d'fois j'Ă©tais passager dans la Clio ? GarĂ© d'vant l'Ă©pice, capuchĂ© d'vant les clientsJ'les voyais faire les grossistes juste pour un kilo, mais pour un client, j't'encule, j'ai pas d'sentimentJ'repars les menottes aux poignets, j'suis pas lĂ  72 heures, j'ressors du palaisComme d'hab', j'ai quelques mmes-gra calĂ©s, j'attends l'dĂ©libĂ©rĂ©, pour l'instant, c'est carrĂ©Quand j'repense, beaucoup d'frĂšrots sont partis trop tĂŽt, t'as fautĂ©, ça t'Ă©teint en motoEt ça d'vient plus dur d's'alimenter, ils t’ont remontĂ© Ă  cause du traqueur dans l'autoJ'avais comptĂ© sur toi mais j'ai perdu du temps, la plupart du temps, tu m'voyais t'appeler "le sang"J'connaissais pas tes phases, gros, t'Ă©tais mon frĂ©rot, j'pouvais m'cagouler pour toi, faire couler mon sangJ'ai connu la hess, j'arrachais trop d'innocents, dans l'fond, j'Ă©tais bon mais parfois, c'Ă©tait mĂ©chantJ'ai grattĂ© ma piĂšce, khey, Ă  fond sur l'rrain-te, normal que d'vant les condĂ©s, j'suis toujours mĂ©fiant[Refrain]J'ai confiance qu'en mama, tout ça depuis tit-peEt tu l'sais qu'j'suis dans ça donc trĂšs bien Ă©quipĂ©Normal qu'j'fais demi-tour si j'recroise les bacqueuxH24 dans ma tess, nan, j'peux pas la quitterJ'ai confiance qu'en mama, tout ça depuis tit-peEt tu l'sais qu'j'suis dans ça donc trĂšs bien Ă©quipĂ©Normal qu'j'fais demi-tour si j'recroise les bacqueuxH24 dans ma tess, nan, j'peux pas la quitter[Couplet 2]On vit dans ça, igo, depuis tit-pe, j'ai v'-esqui des peines avant d'rentrer en dĂ©tentionLa miss voulait m'rejoindre mais j'Ă©tais dedans, plus mon mal de dent, limite j'parlais en deux d'tensionOn sait faire, combien d'fois j'ai mouillĂ© l'maillot ? PostĂ© sur l'terrain, midi-minuit, faut maillerJe v'-esqui des patrouilles, j'vais guetter d'lĂ -haut, ces trous du cul en bas filochaient l'allĂ©eJ'roule un kamas, comme d'hab', j'suis passager, j'fais un tour dans la citĂ©, j'suis d'passageElle fait l'apprĂ©ciĂ©e, elle veut qu'j'lui passe un G, la street c'est rĂ©el, igo, c'est pas un jeuDans les affaires, tu peux graille, gros, si tu sais pas t'taireÀ minuit, j'ai d'jĂ  pris la sacoche donc repasse demain, lĂ  y a plus d'tehLĂ , y a plus d'potion, 22 heures, GĂ©nĂ©rations, j'Ă©coute mon son, j'roule un teh au calme, posĂ© avec mon crewJ'me rappelle quand j'me faisais contrĂŽle par les mossos, mauvaises nouvelles, normal que j'ai plus d'Ă©motionsMauvaises nouvelles, normal que j'ai plus d'Ă©motions[Refrain]J'ai confiance qu'en mama, tout ça depuis tit-peEt tu l'sais qu'j'suis dans ça donc trĂšs bien Ă©quipĂ©Normal qu'j'fais demi-tour si j'recroise les bacqueuxH24 dans ma tess, nan, j'peux pas la quitterJ'ai confiance qu'en mama, tout ça depuis tit-peEt tu l'sais qu'j'suis dans ça donc trĂšs bien Ă©quipĂ©Normal qu'j'fais demi-tour si j'recroise les bacqueuxH24 dans ma tess, nan, j'peux pas la quitter[Pont]Igo, nan, j'peux pas la quitterIgo, nan, j'peux pas la quitterIgo, moi, j'peux pas la quitter[Refrain]J'ai confiance qu'en mama, tout ça depuis tit-peEt tu l'sais qu'j'suis dans ça donc trĂšs bien Ă©quipĂ©Normal qu'j'fais demi-tour si j'recroise les bacqueuxH24 dans ma tess, nan, j'peux pas la quitterJ'ai confiance qu'en mama, tout ça depuis tit-peEt tu l'sais qu'j'suis dans ça donc trĂšs bien Ă©quipĂ©Normal qu'j'fais demi-tour si j'recroise les bacqueuxH24 dans ma tess, nan, j'peux pas la quitter
Javais compté sur toi mais j'ai perdu du temps, la plupart du temps, tu m'voyais t'appeler "le sang" J'connaissais pas tes phases, gros, t'étais mon frérot, j'pouvais m'cagouler pour toi, faire couler mon sang J'ai connu la hess, j'arrachais trop d'innocents,
1Pourquoi les philosophes que nous sommes se rĂ©unissent-ils, sept jours durant, Ă  l’occasion d’un CongrĂšs mondial ? Que pouvons-nous offrir au monde au cours de nos communications, de nos colloques, de nos exposĂ©s et de nos discussions ? Ne serait-ce que des mots, des mots et encore des mots ? En quoi ces mots importent-ils au monde d’aujourd’hui ? 2D’autres spĂ©cialistes et chercheurs investissent des domaines de recherche bien prĂ©cis. Ils reprĂ©sentent des disciplines particuliĂšres, des secteurs de recherche et d’éducation spĂ©cifiques. Mais nous, philosophes, ne formons pas de discipline particuliĂšre. Nous pouvons dĂ©battre non seulement avec des chercheurs dans tous les domaines, mais aussi avec des techniciens, des artistes, des moralistes. Nous pouvons pĂ©nĂ©trer leurs domaines, sans qu’aucune de nos activitĂ©s n’y soit circonscrite. Nous sommes Ă  la fois partout et nulle part. Notre force ne rĂ©sulte pas du fait que nous investissions un domaine de recherche et de pensĂ©e particulier, ni de notre aptitude Ă  engendrer des conclusions en travaillant dans ces domaines spĂ©cifiques, mais de notre capacitĂ© Ă  dĂ©battre toute chose de maniĂšre rationnelle, Ă  considĂ©rer le rĂŽle de tout dans son ensemble. À la diffĂ©rence de tout autre chercheur ou thĂ©oricien, nous ne possĂ©dons que le langage, que le verbe, que la parole. En utilisant les concepts et discours philosophiques que nous avons assimilĂ©s, en nous remĂ©morant les rĂ©flexions des philosophes qui nous ont prĂ©cĂ©dĂ©s, nous cherchons Ă  discuter philosophiquement Ă  notre maniĂšre, en fonction des circonstances prĂ©sentes. Lorsque nous dĂ©crivons, analysons, affirmons, critiquons, enseignons, proposons, nous essayons de repenser la philosophie aujourd’hui. Et si nous percevons l’existence d’un danger pour l’humanitĂ©, pour le monde, pour l’individu ou pour un groupe particuliĂšrement vulnĂ©rable, nous ressentons probablement le besoin de proposer un moyen de prĂ©venir cette calamitĂ© ou cette catastrophe, et nous essayons de mettre en garde l’humanitĂ© contre telles forces destructives ou telle nĂ©gligence qui pourrait s’avĂ©rer dĂ©sastreuse. 3Mais quoi que nous fassions, en tant qu’enseignants, Ă©ducateurs, professeurs, critiques, faiseurs d’opinion, le seul pouvoir Ă  notre disposition est le pouvoir du verbe, le pouvoir du langage, de la parole. Un grand philosophe du xxe siĂšcle a dit La parole est mon royaume – The word is my kingdom – et je n’en ai pas honte ». 4Des dirigeants politiques, des directeurs d’institutions tentent parfois de nous en faire honte ; ils ne comprennent pas pourquoi ils devraient soutenir et accueillir la philosophie, dĂšs lors que la philosophie n’a pas d’objectif technique, et dĂšs lors qu’elle ne contribue pas simplement Ă  accroĂźtre la production de biens matĂ©riels ou Ă  renforcer notre capacitĂ© technique. Il arrive mĂȘme que des philosophes soient transfĂ©rĂ©s ou exclus des universitĂ©s et des institutions d’enseignement supĂ©rieur au motif qu’on les juge inutiles, voire dangereux, pour l’ordre Ă©tabli. NĂ©anmoins, on constate aujourd’hui de nombreuses manifestations de la vivacitĂ© de la philosophie, et la rĂ©flexion philosophique joue toujours un rĂŽle extrĂȘmement important dans le monde. 5Le nombre de participants Ă  ce CongrĂšs le prouve. La vitalitĂ© des sociĂ©tĂ©s de philosophie partout dans le monde le prouve. La crĂ©ation de nouveaux centres de philosophie et de nouvelles sociĂ©tĂ©s de philosophie le prouve. La participation enthousiaste chaque annĂ©e Ă  l’Olympiade internationale de philosophie, au cours de laquelle des lycĂ©ens de nombreux pays s’affrontent pour rĂ©diger la meilleure dissertation de philosophie le prouve. Enfin et surtout, le taux toujours Ă©levĂ© de publication de textes philosophiques dans les principales langues le prouve. Partout dans le monde, les philosophes prennent la parole, que ce soit au sein des institutions scientifiques ou Ă  l’extĂ©rieur de celles-ci, pour ĂȘtre, la plupart du temps, bien reçus. Par consĂ©quent, si par pouvoir » on entend influence culturelle et politique, alors la philosophie est devenue une puissance mondiale globale. Sur notre planĂšte oĂč guerres et conflits se multiplient, le pouvoir de la philosophie se manifeste bel et bien en dĂ©fendant la libertĂ© de penser, la libertĂ© d’exprimer de grandes et nobles valeurs, la libertĂ© de dĂ©noncer les injustices et la libertĂ© de dialoguer au-delĂ  des frontiĂšres culturelles et nationales – en bref, la philosophie se prĂ©sente partout comme le pouvoir de prĂ©server et entretenir le dĂ©sir de paix. Si ce n’était la philosophie, le monde serait sans doute pire pour la vie humaine. 6Il s’ensuit que le pouvoir n’équivaut pas forcĂ©ment Ă  la domination de l’autre, mais qu’il peut s’avĂ©rer libĂ©rateur, dĂ©gager d’autres possibilitĂ©s, ouvrir de nouveaux horizons, rĂ©vĂ©ler des forces et des occasions cachĂ©es. 7On oublie souvent que les puissances Ă©conomiques, technologiques et militaires ne dĂ©tiennent pas le monopole du pouvoir dans le monde. L’argumentation et la rĂ©flexion philosophiques constituent une puissance non Ă©conomique, non technologique, non militaire par la parole susceptible de dĂ©fier et contester ces autres puissances, de dĂ©noncer mensonges et illusions et de proposer un monde meilleur oĂč l’humanitĂ© puisse prendre demeure. 8Le pouvoir de la parole philosophique a souvent Ă©tĂ© nĂ©gligĂ©, lorsque la philosophie Ă©tait considĂ©rĂ©e comme pure description, pure rĂ©fĂ©rence, un innocent miroir qui s’oublie et nous rend prĂ©sent aux choses. Cette conception de la philosophie en tant que miroir de la nature a donc Ă©tĂ© critiquĂ©e autant d’un point de vue hermĂ©neutique que d’un point de vue pragmatique Hans-Georg Gadamer a dĂ©montrĂ© dans VĂ©ritĂ© et MĂ©thode 1960 qu’il ne pouvait y avoir description sans interprĂ©tation de la situation historique au sein de laquelle nous dĂ©crivons quelque chose, et Richard Rorty a dĂ©clarĂ© dans L’homme spĂ©culaire Philosophy and the Mirror of Nature, 1979 que la philosophie devait se concentrer sur l’action qui change le monde. 9Mais dĂ©jĂ  en 1955, le philosophe de l’école d’Oxford John Langshaw Austin donnait des cours sur les actes de paroles. Ces confĂ©rences furent publiĂ©es en 1962 dans la brochure Quand dire, c’est faire How To Do Things With Words. Il y dĂ©montre qu’un Ă©noncĂ© douĂ© de sens est un acte qu’il appelle un acte locutoire, et il prĂ©tend que l’acte locutoire ne peut ĂȘtre totalement dissociĂ© de ce qu’il appelle un acte illocutoire, qui possĂšde une certaine force par le simple fait d’ĂȘtre dit. En d’autres termes, la situation complĂšte dans laquelle l’énoncĂ© est exprimĂ©, et ce qu’Austin appelle l’acte de langage total, est toujours Ă  la fois locutoire et illocutoire. À partir du moment oĂč nous sĂ©lectionnons ce que nous voulons dire et oĂč nous Ă©liminons d’autres choses que nous jugeons moins importantes, nous exerçons une certaine influence sur ceux qui lisent ou Ă©coutent ce que nous Ă©crivons ou disons. La parole a donc toujours une force dans le monde. 10Ceci signifie que l’acte de philosopher n’est jamais neutre. En tant que philosophes, nous avons la responsabilitĂ© de savoir comment faire en disant. Toutefois, si la philosophie possĂšde le pouvoir de la parole, toutes les philosophies ne sont pas nĂ©cessairement bonnes pour l’humanitĂ©. Au xxe siĂšcle, nous avons constatĂ© Ă  quel point la pensĂ©e nationaliste, fasciste ou s’inspirant d’autres formes de doctrine totalitaire pouvait s’avĂ©rer destructive et dĂ©sastreuse pour l’humanitĂ©. Elle peut se rĂ©vĂ©ler particuliĂšrement sĂ©duisante aux yeux d’un groupe donnĂ© et alimenter une suggestion de masse stimulant ce que nous avons de pire en nous. Or, cet aspect de nous-mĂȘmes n’est pas seulement façonnĂ© par nos pulsions Ă©goĂŻstes, mais est Ă©galement constituĂ© par ce que Tomonobu Imamichi a appelĂ© nos pulsions nosistes », un Ă©goĂŻsme au pluriel du latin nos, nous, un Ă©goĂŻsme de groupe qui divise l’humanitĂ© en positions et considĂšre en ennemis potentiels tout autre ou tout Ă©tranger appartenant Ă  un autre groupe, une autre nation, une autre culture. 11Mais l’élĂ©ment illocutoire du langage ne suffit pas Ă  expliquer comment notre parole peut ĂȘtre Ă  la fois bonne et mauvaise. Dans une situation de dialogue, nous constatons que la parole exerce une influence en transmettant du sens d’une personne Ă  une autre, en fournissant des informations sur telle chose Ă  telle personne, ou en posant une question, en lançant un appel Ă  quelqu’un, en donnant un ordre ou en prĂ©sentant des excuses. 12Un acte de parole peut viser Ă  former l’autre, par exemple dans le but de dominer, de subjuguer ou d’humilier. Il existe donc un troisiĂšme aspect des actes de langage que le perspicace John Austin a mentionnĂ© sans beaucoup le dĂ©velopper, et auquel nous devons prĂȘter davantage attention. Il s’agit de l’acte perlocutoire qu’il dĂ©finit comme le fait d’arriver Ă  certaines consĂ©quences en disant quelque chose ». 13Cet acte perlocutoire est probablement aujourd’hui l’acte de parole le plus important qu’il nous soit donnĂ© d’examiner en tant que philosophes. Mais dans toute la philosophie du langage que nous avons dĂ©veloppĂ©e au cours du xxe siĂšcle, je ne trouve pas d’analyse suffisante de la maniĂšre dont le langage parvient Ă  produire certains effets et Ă  affecter l’autre par le simple fait de lui dire quelque chose. 14Il est vrai que depuis le tournant linguistique de la philosophie, auquel contribua Austin dans les annĂ©es 50, de nombreux philosophes se sont efforcĂ©s de comprendre le langage. On vit par exemple les analyses du langage ordinaire de Ludwig Wittgenstein, la phĂ©nomĂ©nologie du langage de Martin Heidegger et de Maurice Merleau-Ponty, pour ne mentionner qu’eux, les rĂ©flexions hermĂ©neutiques de Hans-Georg Gadamer et consorts sur l’interprĂ©tation de la parole et du texte, les rĂ©flexions de Paul RicƓur, entre autres, sur les symboles poĂ©tiques, les mĂ©taphores et les rĂ©cits, la thĂ©orie de l’action communicative de l’école habermasienne, sans compter bien d’autres formes de la philosophie du langage, qu’il s’agisse de philosophie analytique ou continentale, dans les limites ou non de la culture europĂ©enne. 15GrĂące Ă  ce tournant linguistique et Ă  l’attention ainsi accordĂ©e au langage, nous avons appris Ă  comprendre comment la philosophie en tant que telle pouvait non seulement Ă©clairer et libĂ©rer, mais aussi sĂ©duire et manipuler. Promouvoir la connaissance et la libĂ©ration et s’opposer Ă  la subjugation et la manipulation ont Ă©tĂ© les buts recherchĂ©s par la philosophie depuis que Platon a prescrit les rĂšgles d’un dialogue au cours duquel chaque interlocuteur convient d’ĂȘtre honnĂȘte avec lui-mĂȘme et honnĂȘte avec les autres. AssurĂ©ment, pour Platon et plus tard pour SĂžren Kierkegaard en particulier, l’ironie, et ce que Jacques Derrida a appelĂ© les rĂ©flexions philosophiques par la marge, peuvent ĂȘtre raisonnables. Mais, qu’on les baptise ou non philosophies, la subjugation et la manipulation, qui contribuent Ă  rĂ©duire l’individu Ă  l’instrument aveugle d’une idĂ©ologie ou d’une masse guidĂ©e par la pensĂ©e de son chef de file, ne pourront jamais conduire les ĂȘtres Ă  la raison. 16NĂ©anmoins, s’il existe des philosophes, c’est que ceux-ci sont les gardiens de la raison. Recourir Ă  la philosophie Ă  un anesthĂ©sique ou la mettre au profit d’un discours ou message de haine dĂ©magogue et racoleur, ne peut donc qu’aller Ă  l’encontre du but recherchĂ©. Le bon philosophe est en effet impliquĂ© dans sa cause ; il ou elle parle avec ferveur de ce qu’il ou elle croit et garde la tĂȘte froide mĂȘme face aux critiques les plus dures. Mais le discours de haine qui a recours Ă  l’insulte et Ă  la diffamation envers autrui, qu’il s’agisse d’autres philosophes ou non, dans le cas de dirigeants politiques par exemple, rĂ©duit les dĂ©bats Ă  la violence et fait de la philosophie une arme de guerre Ă©goĂŻste ou nosiste ». 17Aujourd’hui, la philosophie a perdu son innocence ; nous ne pouvons philosopher sans rĂ©flĂ©chir Ă  notre usage linguistique. Une comprĂ©hension plus approfondie de l’acte perlocutoire est donc nĂ©cessaire si nous voulons avoir davantage conscience de la maniĂšre dont, dans toute communication, de la plus intime Ă  la plus politique, nous pouvons Ă  la fois encourager ou blesser, stimuler ou rĂ©primer l’autre. 18Non seulement parce que les philosophes dĂ©tiennent le pouvoir trĂšs visible du verbe et sont donc sommĂ©s par la sociĂ©tĂ© de rĂ©pondre de ce qu’ils font en enseignant la philosophie et en prenant la parole dans l’espace public, mais aussi parce qu’ils ne peuvent pas expliquer ce qu’ils font sans rĂ©flĂ©chir au pouvoir du verbe en gĂ©nĂ©ral, il leur est nĂ©cessaire de reconnaĂźtre que ce pouvoir est Ă©norme. Ils ne peuvent expliquer le rĂŽle illocutoire et perlocutoire de la philosophie aujourd’hui sans tenir compte de ce que nous nous faisons les uns aux autres en parlant et en Ă©crivant, en tant que philosophes mais aussi Ă  titre de personnes ordinaires, dans un monde auquel nous donnons sans doute plus que jamais forme par nos paroles. 19Je considĂšre cette responsabilitĂ© comme l’une des tĂąches les plus pressantes pour les philosophes d’aujourd’hui, soucieux de repenser la philosophie et de mettre leurs aptitudes analytiques et critiques au service du plus grave problĂšme de notre Ă©poque, Ă  savoir comment Ă©viter, grĂące Ă  nos paroles, ce choc des civilisations » dans lequel Samuel P. Huntington voit la menace la plus sĂ©rieuse Ă  laquelle l’humanitĂ© ait Ă  faire face au cours du siĂšcle prĂ©sent. 20Il s’ensuit qu’en tant que philosophes, nous sommes non seulement tenus de nous comprendre nous-mĂȘmes et de comprendre le pouvoir de notre parole philosophique, mais nous devons Ă©galement contribuer au dĂ©veloppement d’une comprĂ©hension du pouvoir de la parole en gĂ©nĂ©ral. En tant que membres du royaume de la parole, nous avons pour responsabilitĂ© d’enseigner et d’expliquer ce que les mots peuvent engendrer entre les ĂȘtres, non seulement au sein d’un pays en particulier, mais entre tous les habitants de notre planĂšte, indĂ©pendamment de leur nation, de leurs cultures, de leurs langues, de leurs traditions et de leurs religions. 21Permettez-moi de prendre mon propre pays en exemple. Je veux parler des consĂ©quences de la publication en septembre 2005 dans le quotidien danois Jyllands-Posten des caricatures reprĂ©sentant le prophĂšte Mahomet en terroriste, en le montrant par exemple vĂȘtu d’un turban en forme de bombe. Ces caricatures Ă©taient accompagnĂ©es d’un commentaire du rĂ©dacteur en chef expliquant qu’il souhaitait apprendre aux musulmans Ă  endurer le dĂ©dain, l’insulte et le ridicule ». La rĂ©action du monde musulman face Ă  cet affront fut vive, voire extrĂȘmement violente ; des drapeaux danois furent brĂ»lĂ©s dans plusieurs endroits et des rĂ©sidences diplomatiques danoises furent mĂȘme rĂ©duites en flammes. 22À l’époque, la majoritĂ© des autres quotidiens danois refusa de publier les caricatures, mais le Premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen, ne s’opposa pas de maniĂšre radicale Ă  leur publication dans Jyllands-Posten et dĂ©clara que la libertĂ© d’expression existait au Danemark et que le gouvernement ne pouvait ni ne devait intervenir dans les dĂ©cisions dont le journal Ă©tait responsable. Quand on lui demanda de s’excuser pour la publication des caricatures, il crut qu’on lui imposait d’assumer la responsabilitĂ© de quelque chose que le gouvernement n’avait pas fait et s’y refusa totalement. Peu de Danois considĂ©rĂšrent la question sous l’angle de la lĂ©galitĂ© ou pensĂšrent que les caricatures auraient dĂ» ĂȘtre interdites par la loi, mais beaucoup d’entre eux l’envisagĂšrent comme un problĂšme moral. Au dĂ©but pourtant, le Premier ministre ne considĂ©ra la question ni comme un problĂšme lĂ©gal, ni comme un problĂšme moral. Toutefois, quand cette mĂȘme annĂ©e, un rĂ©alisateur nĂ©erlandais, Geert Wilders, diffusa sur Internet un court mĂ©trage appelĂ© Fitna, qui Ă©tait extrĂȘmement agressif Ă  l’égard des musulmans, puis se rendit au Danemark en croyant qu’il obtiendrait le soutien de notre Premier ministre, celui-ci se distança totalement du film. Il aurait pu se distancer moralement de la mĂȘme maniĂšre du journal danois. Pourquoi n’en fit-il rien ? 23Au Danemark, on dĂ©fendit les caricatures au nom de la libertĂ© d’expression. Il n’y a pas trĂšs longtemps, les services de renseignements danois annoncĂšrent Ă  la presse que trois jeunes gens – un Danois et deux ressortissants Ă©trangers – auraient projetĂ© d’as-sassiner le caricaturiste pour raisons de sĂ©curitĂ© aucune preuve ne fut publiĂ©e. Aucun journal danois ne considĂ©ra alors ces trois jeunes gens comme de simples criminels, mais presque toute la presse danoise devint la proie d’une espĂšce de logique de guerre et publia les caricatures en question afin de dĂ©fendre le Danemark – le pays de la libertĂ© d’expression » – contre tous ses ennemis. Le rĂ©sultat ne se fit pas attendre ; ce fut un sanglant attentat-suicide contre l’ambassade du Danemark au Pakistan. 24Cette triste histoire n’est-elle pas la consĂ©quence d’une mauvaise philosophie ? – ai-je envie de demander. 25La notion de libertĂ© d’expression apparaĂźt dans le premier amendement de la Constitution des États-Unis d’AmĂ©rique de 1791 qui dĂ©clare que le CongrĂšs ne fera aucune loi [
] qui restreigne la libertĂ© de la parole ou de la presse ». Ceci fut proclamĂ© afin de protĂ©ger la possibilitĂ© de critiquer les personnes au pouvoir. Un siĂšcle et demi plus tard, la libertĂ© d’expression fut considĂ©rĂ©e comme un droit humain dans l’article 19 de la DĂ©claration universelle des droits de l’homme de 1948 Tout individu a droit Ă  la libertĂ© d’opinion et d’expression ». 26Cependant, dans le sillage de la RĂ©volution française, grĂące aux libres discours de citoyens courageux, la DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ne proclamait pas un droit illimitĂ© Ă  la libertĂ© d’expression, en raison du fait qu’il ne saurait y avoir de libertĂ© sans responsabilitĂ©. Ceci correspond Ă  la dĂ©finition qu’elle donne de la libertĂ© dans son article 4 qui dĂ©clare que la libertĂ© est dĂ©finie par le droit de faire tout ce qui ne nuit pas Ă  autrui, et que les limites de ce droit doivent ĂȘtre dĂ©terminĂ©es par la loi. 27Indubitablement, une absolue libertĂ© de parole et d’expression suscite quelques objections. On le constate dĂ©jĂ  dans le cas de la revendication Ă  la libertĂ© de religion qui prĂ©cĂšde historiquement la libertĂ© d’expression. La libertĂ© de religion a Ă©tĂ© revendiquĂ©e en tant que libertĂ© de conscience, elle-mĂȘme revendiquĂ©e comme un droit humain, sans pour autant ĂȘtre illimitĂ©e, parce que la libertĂ© de pratiquer une religion qui admet le recours Ă  la violence dans le but d’imposer aux individus une confession particuliĂšre n’a jamais Ă©tĂ© universellement acceptĂ©e comme un droit humain. En d’autres termes, la libertĂ© de religion est un droit Ă  condition de ne pas empĂȘcher qui que ce soit de bĂ©nĂ©ficier de la mĂȘme libertĂ©. 28Mais la libertĂ© de parole et d’expression est problĂ©matique aussi si elle est revendiquĂ©e sans limites ; elle peut s’exercer sous forme de violence s’il s’agit d’un acte perlocutoire qui blesse et humilie autrui dans le but de dominer, de rĂ©primer ou d’oppresser. 29Il existe un droit humain bien plus fondamental que le droit Ă  la libertĂ© d’expression, celui de la libertĂ© de penser. Cette libertĂ© de penser a Ă©tĂ© revendiquĂ©e en 1764 par Voltaire dans son Dictionnaire philosophique et par plusieurs autres philosophes europĂ©ens des LumiĂšres. On peut considĂ©rer le droit Ă  cette libertĂ©-lĂ  comme un droit absolu, si par pensĂ©e on entend une conviction intĂ©rieure ou une foi qui exclut toute violence envers autrui. Il existe donc une libertĂ© absolue de conviction, mais pas une libertĂ© absolue permettant d’exprimer n’importe quelle pensĂ©e. 30Le culte de la libertĂ© d’expression en public dans un pays comme le Danemark est singulier lorsqu’on le compare Ă  ce qui est gĂ©nĂ©ralement admis dans le cadre de la vie familiale danoise. Tout le monde sait que, dans la sphĂšre familiale ou amicale, on peut penser ce qu’on veut de sa femme ou de son compagnon, de ses parents et de ses enfants, ou encore de ses amis intimes. Mais si l’on veut vivre en bonne harmonie avec eux, il nous faut toujours faire attention Ă  la maniĂšre dont on leur confie nos pensĂ©es. Dans ce cas-lĂ , nous ne nous servons pas de la parole comme d’une arme. Pourquoi en serait-il autrement dans la grande famille que nous appelons l’humanitĂ© ? 31En tant que membres de cette humanitĂ©, en tant que citoyens du monde, nous devons prendre conscience du fait que l’humiliation de l’autre peut ĂȘtre l’acte de violence le plus brutal auquel nous puissions nous adonner sans directement tuer. L’exploitation Ă©conomique d’une grande partie de la population mondiale par une partie plus restreinte et plus riche est un sĂ©rieux problĂšme, mais ce n’est pas le plus grand problĂšme. Le plus grand problĂšme est celui qui consiste en l’absence de reconnaissance mutuelle entre individus de culture, de langue, d’histoire, de race et de religion diffĂ©rentes. Par exemple, en termes d’argent ou de capital, il ne nous coĂ»terait rien Ă  nous, EuropĂ©ens et AmĂ©ricains, de manifester cette reconnaissance. Et pourtant, elle nous semble infiniment plus difficile Ă  exercer que de renoncer Ă  des biens matĂ©riels. Elle exige une humilitĂ© qui nous fait dĂ©faut. 32L’opposition entre reconnaissance et humiliation est des plus instructives. ReconnaĂźtre autrui signifie non seulement accepter la simple existence de l’autre, mais en outre s’abstenir de faire violence Ă  cette personne. À l’inverse, l’humiliation est une attitude qui vise Ă  infliger Ă  autrui un sentiment d’infĂ©rioritĂ©, Ă  blesser l’amour-propre de l’autre et l’estime de soi d’une communautĂ© culturelle. Quand notre amour-propre est meurtri, c’est notre relation mĂȘme Ă  l’autre qui est blessĂ©e car celle-ci ne peut se dĂ©ployer sans autrui. L’humiliation dĂ©truit notre vivre ensemble », non seulement dans les rapports personnels mais aussi dans la sphĂšre sociale. 33L’humilitĂ© est le contraire de la fiertĂ© et de l’arrogance cela signifie se considĂ©rer l’égal de tous les autres individus. Inversement, l’humiliation de l’autre n’est pas une vertu mais un vice, puisqu’il s’agit d’essayer de dominer l’autre en le forçant Ă  ĂȘtre humble. Mais l’humilitĂ© forcĂ©e ne saurait jamais ĂȘtre une authentique humilitĂ© car celle-ci ne peut naĂźtre spontanĂ©ment que du cƓur mĂȘme de l’individu et non de l’extĂ©rieur ou de la peur de l’autre. L’humilitĂ© est l’effacement face Ă  la communautĂ© Ă  laquelle nous appartenons. Ainsi conçue, il ne s’agit pas d’un sentiment d’infĂ©rioritĂ©, mais d’un sentiment d’appartenance, qui s’appuie sur la conviction qu’aucun de nous ne possĂšde d’identitĂ© sans ce que nous recevons d’autrui. En rĂ©alitĂ©, une identitĂ© humaine dans un monde moderne est une synthĂšse d’identitĂ©s. Comme le dit Amartya Sen Au quotidien, nous considĂ©rons que nous faisons partie de divers groupes – nous appartenons Ă  chacun d’eux. » 34Nous sommes confrontĂ©s aujourd’hui par plusieurs problĂšmes graves que nous devons rĂ©soudre ensemble. Nous devons donc ĂȘtre cosmopolites et ceci n’est plus un rĂȘve romantique mais une tĂąche – tout ce qu’il y a de plus concrĂšte. Permettez-moi de mentionner trois problĂšmes concrets le problĂšme du rĂ©chauffement de la planĂšte et de l’environnement en gĂ©nĂ©ral, le problĂšme de la coexistence interculturelle et le problĂšme de la mondialisation financiĂšre. Il ne sera pas possible de trouver de solutions pacifiques Ă  ces problĂšmes qui s’enchevĂȘtrent si nous n’apprenons pas Ă  nous comporter pacifiquement Ă  travers le langage, c’est-Ă -dire en utilisant le langage non pas comme une arme, mais comme un instrument de paix. Nous vivons avec ces problĂšmes dans un contexte technologique, mais nous ne parviendrons pas Ă  contrĂŽler ces conditions si nous ne sommes pas en mesure de maĂźtriser notre langage. DĂšs lors, il nous faut repenser la philosophie en fonction d’une Ă©co-Ă©thique, d’une Ă©thique de notre monde en tant qu’oĂŻkos, en tant que demeure pour notre bien vivre ensemble. 35Nous avons donc besoin de la philosophie ; nous avons besoin du pouvoir de la parole. Ce besoin est le plus puissant de nos instincts. Un jeune Chinois m’a Ă©crit aprĂšs qu’il avait abandonnĂ© l’espoir de trouver l’argent lui permettant de participer Ă  notre CongrĂšs Je ne peux pas venir au CongrĂšs mondial de philosophie, mais la philosophie vivra dans mon cƓur ». 36Il appartient au royaume de la parole. Il possĂšde la conviction qui nous rĂ©unit tous ici Ă  SĂ©oul. Il communie avec nous dans notre vƓu le plus ardent que vive la philosophie ! 37Traduit de l’anglais par France Grenaudier-Klijn.
RudyMasten un jeune garçon passionné par le football, arrive dans une nouvelle ville. Il veut faire partie de l'équipe de football locale : les Kings mais seulement il se rend compte en arrivant sur le terrain, que cette équipe s'est vue infliger à
Paroles de la chanson GTA 20 par Fresh LaDouille Eh Une brigade Ă  pattes, j'allais faire ma mission Eh petit trou du cul, pas d'crĂ©dit dans la ne-zo J'Ă©tais tentĂ©, une kichta verte et j'suis gantĂ© J'aime bien son gros cul mais c'est l'cash qui m'fait bander Il s'est fait pĂ©tĂ©, j'ai quand mĂȘme peur qu'il dĂ©nonce MC RPC, j'ai jamais donnĂ© des noms J'Ă©tais sur les faits, c'est fait, j'ai niĂ© les faits Connu pour trafic, vol, outrage et rĂ©bellion gang Mafieux comme Renato, y a du papa, y a du jaune, mais plus d'gĂ©lato Ma gueule, j'suis un peu trop pĂ©tĂ© pour que j'la tords J'dois recharger, mais y a les bacqueux qui ner-tour Et parle en cash, quantitĂ©, j'suis dans les temps Y a plus l'temps pour toi, tonton, t'as perdu du temps DĂšs l'plus jeune Ăąge, ici, ça marche broliquĂ© Tu peux t'faire niquer, si c'est sur toi, cadre mon temps On est pas sur Paris, banlieue sud, igo, que des actes de barbaries Un toca, j't'Ă©teins, peu importe ton gabarit J'peux pas faire la pute, demande Ă  Six ou Bakary c'est mort Ça s'braque pour un paquet, demande Ă  BaguĂ©, les yeux partout comme un bacqueux J'en connais qui t'coupent ta main pour la Patek Donc forcĂ©ment, ça t'coupe ton doigt pour ta bague Tu connais en 2-2, j'te visser la beugueuh, 22 au comico, faut pas qu'tu bĂ©gayes On parle pas aux gueu-gueshs, t'as perdu contre des gueux T'es sur ma route, dĂ©gage, ou sinon j'dĂ©gaine Le respect, fils de pute, c'est l'plus important Combien d'kilos chez ta nounou j'ai dĂ©taillĂ©? Ça t'allume cagoulĂ©, dĂ©ter Ă  bout portant Sur l'terrain tout les jours, c'est que pour mailler J'suis seul dans l'Audi, j'Ă©coute pas tes mensonges j'Ă©coute pas Quelque part, on l'retrouve, qu'il t'enfonce J'ai pas l'bras long, j'peux pas t'pousser, cache le ballon Quand ça s'allume, soit du bon cĂŽtĂ© du canon C'est rĂ©el, si y a d'l'oseille, on dit pas non Y a rien Ă  dĂ©panne, et si tu t'trompe de ballon Fais pas l'kaku, mĂȘme les petits d'chez moi t'allongent Un peu d'pesos, pour qu'il tient sa langue Joue pas l'toto, y a des mes-ar Ă  cĂŽtĂ© LĂ , j'reviens d'toto, c'est noir, j'peux pas t'raconter c'est noir Si j'ber-tom, beaucoup qui seront contents MĂȘme deux piges, ils vont mĂȘme pas faire c'que j'ai comptĂ© En c'moment, c'est cru, cramĂ© si j'refais l'action, ils sont pas chaud Ils sont tous remplis d'fellations J'agis seul mĂȘme si j'suis rempli d'connaissances Un cadavre, ça bloque toute la circulation Chaque jour, ça bosse igo faut plus de monnaie J'envoie personne, j'vais visser et j'prends ma monnaie Y a les keuf qui tourne Ă  pattes, moi, jcoupe dans la tour Y a ceux qui sucent et ceux qui sucent pour ta monnaie T'inquiĂštes pas, j'ai de trĂšs, trĂšs bonnes frĂ©quentations, dans mes mains, l'canon wallah J'ai trop d'tentations, trop connu pour stups, igo j'ai trop d'dĂ©tention J'me dis qu'pour deux G, j'peux finir en dĂ©tention La miss me caresse en c'moment, j'vois qu'c'est carrĂ© Demande Ă  Nini, on t'sort plus gros qu'un tokarev J'suis dans un Ă©tat, bre-som, gantĂ© si t'arrives Si t'arrives, j'te laisse pas d'chance, j'te mets ton tarif Ma part, c'est sĂ»r pour toi, j'ai pas d'sentiments Tous les jours, TP, on garde les pieds sur l'ciment Que ça pue la pisse, et l'taga dans l'bĂątiment Tu fait pas d'thunes dans ton quartier, pourquoi tu mens Demande au gros, un coup d'tĂȘte direction Meda Si j'tombe en chien, j'compte pas sur toi pour m'aider Les po, la taule, ils ont connus tous mes gars Une balle dans la jambe, tu pourra plus t'remĂ©dier Y a aucun problĂšme en compte, si t'es dans les comptes Ça jette des corps dans la Seine, gros c'est pas des comptes Si tu fait pas l'con, mon gros, t'as bien pris en compte Si je'suis sur tes cĂŽtes, j'vais venir te finir au pompe Eh j'vais venir te finir au pompe Guette Music 9-4, he
Leclient/la cliente est riche et vous comptez sur une bonne commission, mais vous l'avez deja fait visiter une vingtaine de proprietes et il/elle n'est pas pret(e) a se decider. Vous essayez un peu de psychologie en lui demandant de parler de lui/ d'elle et de formuler plus precisement les criteres personnels qui devraient determiner son choix. Pour l'aider a faire son choix, vous avez
La diffamation peut concerner une personne ou une entreprise. Lorsque certains propos vont Ă  l'encontre d'un produit sans citer la marque ni son directeur par exemple, alors, on parle de dĂ©nigrement. Cela arrive bien plus souvent que l'on peut le croire La diffamation est un propos non avĂ©rĂ© qui porte atteinte Ă  l'honneur d'une personne. Contrairement Ă  l'injure, la diffamation peut faire l'objet d'une vĂ©rification. Il arrive parfois que la diffamation soit insinuĂ©e ou dĂ©guisĂ©e si l'on parle du "Roi de la Pop" sans le nommer explicitement, tout le monde saura par exemple qu'il s'agit de MichaĂ«l Jackson. Il en va de mĂȘme avec les fonctions officielles. La diffamation peut concerner une personne ou une entreprise. Lorsque certains propos vont Ă  l'encontre d'un produit sans citer la marque ni son directeur par exemple, alors, on parle de dĂ©nigrement. Cela arrive bien plus souvent que l'on peut le croire, comme vous pouvez le lire dans cet article du Huffingtonpost. Diffamation sur Internet marche Ă  suivre La personne accusĂ©e de diffamation sur Internet doit prouver la vĂ©racitĂ© de ses propos pour se dĂ©fendre. Elle devra donc rĂ©unir suffisamment de preuves tĂ©moins, documents, etc. qu'elle pourra ensuite fournir au tribunal. Bien entendu, ces preuves doivent ĂȘtre en lien direct avec les accusations lancĂ©es. Notez toutefois que le prĂ©venu n'a pas le droit de fournir des Ă©lĂ©ments de la vie privĂ©e du plaignant, sauf dans le cas d'une agression sexuelle sur mineur ou d'un viol. Plainte pour diffamation Vous avez Ă©tĂ© victime de propos diffamatoires? Vous pouvez facilement porter plainte en prĂ©cisant si la diffamation est publique ou privĂ©e. Si vous connaissez l'auteur des faits, vous pourrez lancer une citation directe au tribunal auquel cas chaque partie aura droit Ă  un avocat. Si en revanche vous ne le connaissez pas, alors, vous pourrez dĂ©poser une main courante dans un commissariat. Avant de porter plainte pour diffamation, vous devez ĂȘtre en mesure de prouver que les accusations sont fausses. En effet, si la procĂ©dure aboutit au tribunal, le prĂ©venu sera invitĂ© Ă  fournir les preuves de ses dires. Il est donc primordial d'avoir en sa possession les preuves de la diffamation avant de se lancer dans une procĂ©dure. Sachez Ă©galement que le prĂ©venu peut se dĂ©fendre en prouvant qu'il n'avait aucunement l'intention de nuire Ă  qui que ce soit. Diffamation sur Internet quelles sont les sanctions? La diffamation publique Si elle est avĂ©rĂ©e, la diffamation publique peut ĂȘtre punie de 12 000 € d'amende. Si elle va Ă  l'encontre d'un Ă©lu local, d'un parlementaire ou d'un policier, elle pourra monter Ă  45 000 €. Enfin, si cette diffamation a des motifs homophobes, racistes, sexistes ou qu'elle va Ă  l'encontre d'une personne handicapĂ©e, elle peut ĂȘtre punie de 45 000 € d'amende et d'un an de prison. La diffamation non publique La diffamation non publique avĂ©rĂ©e est punie par une contravention de 38 €. Si cette diffamation a des motifs racistes, sexistes, homophobes ou qu'elle va Ă  l'encontre d'une ou plusieurs personnes handicapĂ©es, alors, la contravention peut atteindre 750 €. Le dĂ©nigrement Nous l'avons Ă©voquĂ© en introduction, le dĂ©nigrement est le fait de porter atteinte Ă  des produits ou services en tenant des propos rĂ©prĂ©hensibles, susceptibles d'influencer nĂ©gativement la clientĂšle. Le dĂ©nigrement peut entraĂźner une modification du comportement de la clientĂšle qui va alors se dĂ©tourner d'un produit et donc, d'une marque. Le dĂ©nigrement ne porte ni sur une personne, ni sur une entreprise, il porte uniquement sur un service ou un produit. Plainte pour dĂ©nigrement Le tribunal de grande instance gĂšre les affaires de dĂ©nigrement sur Internet. Contrairement aux dĂ©nigrements publiĂ©s dans les mĂ©dias tĂ©lĂ©visĂ©s ou la presse Ă©crite qui relĂšvent des tribunaux situĂ©s dans des zones gĂ©ographiques en rapport avec le prĂ©venu et le plaignant, les dĂ©nigrements postĂ©s sur Internet peuvent ĂȘtre traitĂ©s dans tous les tribunaux de France. DĂ©nigrement sur Internet quelles sont les sanctions? Les rĂšgles de droit commun sont appliquĂ©es dans le cas du dĂ©nigrement ; elles sont portĂ©es par les articles 1382 et 1383 du Code civil. Ces articles visent la responsabilitĂ© d'un individu lorsqu'il porte prĂ©judice Ă  autrui. Pour pouvoir porter plainte pour dĂ©nigrement, il faut ĂȘtre en mesure de prouver qu'il y a un fait fautif, un dommage et un lien de causalitĂ© les reliant. L'injure L'injure est une injonction mĂ©prisante ou outrageante qui vise une personne sans imputer un fait prĂ©cis. Cette injonction n'est pas vĂ©rifiable. Lorsque l'injure porte sur des produits ou services, elle relĂšve davantage du dĂ©nigrement. Si en revanche elle s'adresse Ă  des membres du personnel ou Ă  l'entreprise elle-mĂȘme, alors, on pourra considĂ©rer que c'est une insulte. DiffĂ©rents cas d'injure Il existe deux types d'injures l'injure publique et l'injure non publique. L'injure publique est un dĂ©lit qui relĂšve du tribunal correctionnel tandis que l'injure non publique relĂšve du tribunal de police. L'injure publique se caractĂ©rise par le fait qu'elle peut ĂȘtre vue ou entendue par un public inconnu et/ou imprĂ©visible. Les injures qui apparaissent sur Internet, dans les journaux ou dans la rue sont considĂ©rĂ©es comme des injures publiques. Attention, une injure lancĂ©e dans un milieu fermĂ© par exemple, un compte Facebook individuel mais ouvert au public reste une injure publique. L'injure non publique est prononcĂ©e dans l'intimitĂ© entre une ou plusieurs personnes. Une injure lancĂ©e au sein d'un petit groupe ayant un mĂȘme intĂ©rĂȘt une petite communautĂ© par exemple sera considĂ©rĂ©e comme une injure non publique. L'injure sur Facebook sera considĂ©rĂ©e comme publique si elle est publiĂ©e sur un profil, un groupe ou une page publique. Si elle est lancĂ©e dans le cadre d'un groupe privĂ©, d'une page de communautĂ© ayant un mĂȘme intĂ©rĂȘt par exemple, alors, elle sera considĂ©rĂ©e comme injure non publique. Plainte pour injure Si la victime ne passe pas par la citation directe, elle peut soit porter une plainte simple, soit porter plainte avec constitution de partie civile. L'injure non publique doit faire l'objet d'une plainte simple. L'injure publique, elle, peut mener Ă  une plainte avec constitution de partie civile. Si la victime ne connaĂźt pas l'auteur de l'injure, elle a le droit de porter plainte contre "X". Injure sur Internet quelles sont les sanctions? Lancer une injure publique est passible de 12 000 € d'amende. Si cette injure a un caractĂšre raciste, sexiste, homophobe ou qu'elle va Ă  l'encontre de personnes handicapĂ©es, alors, la peine encourue s'alourdit et peut aller jusqu'Ă  22 500 € d'amende et 6 mois de prison. L'injure non publique quant Ă  elle pourra ĂȘtre punie d'une contravention de 38 € maximum. Si elle a un caractĂšre sexiste, homophobe, raciste ou qu'elle s'attaque aux personnes handicapĂ©es, alors, elle s'Ă©lĂšvera Ă  750 € qu'elle ait Ă©tĂ© prononcĂ©e Ă  l'Ă©gard d'une personne dĂ©signĂ©e ou d'un groupe de personnes. DĂ©nigrement, injure, diffamation sur Internet ce qu'il faut savoir Si vous constatez qu'il y a eu un dĂ©nigrement de vos produits, une injure Ă  votre encontre ou encore une diffamation vis-Ă -vis de votre entreprise sur Internet, alors, sachez que vous avez un dĂ©lai de 3 mois pour porter plainte. Au-delĂ  de ce dĂ©lai, la justice estimera qu'il y aura prescription. Les entreprises qui ne font pas appel Ă  des sociĂ©tĂ©s spĂ©cialisĂ©es pour veiller sur les contenus postĂ©s sur le web jour et nuit, 365 jours par an, peuvent parfois avoir de mauvaises surprises. En effet, l'e-rĂ©putation d'une entreprise correspond aujourd'hui Ă  environ 70 % de sa valeur. Si des propos dĂ©nigrants, diffamatoires ou des insultes sont publiĂ©s sur Internet sans que l'entreprise concernĂ©e en prenne connaissance dans les trois mois, alors, ces propos resteront lĂ©galement gravĂ©s dans la grande toile sans que l'entreprise ne puisse intervenir lĂ©galement. Certains outils permettent de vĂ©rifier rĂ©guliĂšrement les contenus postĂ©s sur Internet mais lorsqu'il y a faute, il faut ĂȘtre en mesure de pouvoir se dĂ©fendre grĂące Ă  des contre-arguments et des dossiers solides. De plus, les outils gratuits proposĂ©s en ligne ne sont pas toujours complets et manquent cruellement d'options. Notez enfin qu'en cas de plainte pour diffamation, dĂ©nigrement ou insulte, le directeur d'Ă©dition du site web est la premiĂšre personne mise en cause. Il est donc primordial d'insĂ©rer les nom et prĂ©nom du directeur de publication dans les mentions lĂ©gales du site. L'hĂ©bergeur est Ă©galement Ă  mentionner puisqu'il peut aussi ĂȘtre mis en cause. Les hĂ©bergeurs sont en effet responsables de tout ce qui est publiĂ© sur leurs pages. Si vous dirigez un site, veillez Ă  connaĂźtre les auteurs de vos articles de maniĂšre Ă  pouvoir fournir leurs coordonnĂ©es exactes en cas de poursuites. VĂ©rifiez rĂ©guliĂšrement les textes publiĂ©s sur vos plateformes afin de pouvoir modĂ©rer les propos qui vous semblent "dangereux", et ce, qu'ils soient publiĂ©s sous forme d'articles ou de commentaires. Également sur Le HuffPost
\n \n\nfresh la douille compte sur moi parole

17Likes, 2 Comments - 🎛🎚💿📍all around the wrld (@docp_mixengineer) on Instagram: “—-Nouveau Single—- MixĂ© & MasterisĂ© 🌮 _____ @fresh_la_douille ☠ "Compte Sur Moi" đŸŽč”

Ne comptez pas sur moi Pas sur moi J’veux pas devenir un adulte ni recevoir d’insultes Faut pas compter qu’je devienne responsable Ne comptez pas sur moi Pas sur moi J’veux pas porter un uniforme, j’vais l’faire changer de forme Faut pas compter qu’je rentre dans le rang Ne comptez pas sur moi Pas sur moi J’ai toujours Ă©tĂ© un gros fainĂ©ant j’vais pas changer maintenant Faut pas compter qu’je lĂšve le petit doigt Ne comptez pas sur moi Pas sur moi J’veux pas devenir un adulte ni recevoir d’insultes Faut pas compter qu’je devienne responsable Ne comptez pas sur moi Pas sur moi J’me fous d’ce que j’vais devenir j’ai pas peur d’l’avenir Faut pas compter qu’j’vous fasse ce plaisir Ne comptez pas sur moi Pas sur moi ! N’y comptez pas ! N’y comptez pas ! Vous n’aurez ni mon temps ni mon sang N’y comptez pas ! Vous n’aurez ni mes mains ni mes biens N’y comptez pas ! Vous n’aurez ni mon temps ni mon sang N’y comptez pas ! Vous n’aurez ni mes mains ni mes biens N’y comptez pas ! PAROLES DE CHANSONS SIMILAIRES PAROLES LES PLUS VUES

Dansle feu du combat, l'Arche s'Ă©crase sur la Terre dans une montagne d'AmĂ©rique du Nord. À bord de l'engin, aucun signe de vie. 4 millions d'annĂ©es plus tard, l'ordinateur de bord, Teletran One, se remet en marche et commence Ă  rassembler les IRP AUTO est le Groupe de protection sociale des professionnels des services de l’automobile. Nous proposons une offre complĂšte de prestations et de services en matiĂšre de prĂ©vention, de complĂ©mentaire santĂ©, de prĂ©voyance, d’épargne salariale, de retraite complĂ©mentaire, et d’action sociale et culturelle adaptĂ©s aux besoins des entreprises, salariĂ©s, travailleurs non-salariĂ©s, artisans et retraitĂ©s des services de l’automobile. Mentions lĂ©gales Plan du site Modifier vos prĂ©fĂ©rences sur les cookies Protection de vos donnĂ©es personnelles Amazonfr: fresh la douille. Nous utilisons des cookies et des outils similaires qui sont nĂ©cessaires pour vous permettre d'effectuer des achats, pour amĂ©liorer vos expĂ©riences d'achat et fournir nos services, comme dĂ©taillĂ© dans notre Avis sur les cookies.Nous utilisons Ă©galement ces cookies pour comprendre comment les clients utilisent nos services (par exemple, en Fresh La Peufra, le gagnant de Nouvelle École » sur Netflix, est dĂ©jĂ  victime d’usurpation d’identitĂ©. Un jeune homme s’est fait passer pour lui lors d’un showcase en Espagne. On vous en dit plus. Fresh La Peufra a su devenir un nom dans le milieu du rap Français en remportant la toute premiĂšre saison de Nouvelle École sur Netflix. C’est notamment grĂące Ă  sa chanson Chop qu’il a su terminer Ă  la premiĂšre place du podium. Le jeune homme a tout simplement mis le feu sur scĂšne et son clip cumule dĂ©jĂ  plus de 12 millions de vues sur Youtube. Fresh La Peufra est en pleine ascension et a rĂ©cemment dĂ©voilĂ© son tout premier EP. Mais alors que le succĂšs vient de frapper le talentueux rappeur, le voilĂ  dĂ©jĂ  victime d’usurpation d’identitĂ©. Un faux » Fresh La Peufra en Espagne C’est Raplume, le compte Twitter spĂ©cialisĂ© dans l’univers du rap qui a pu repĂ©rer la fraude. En effet, Raplume a balancĂ© une vidĂ©o d’un jeune homme qui s’est fait passer pour Fresh La Peufra lors d’un showcase en Espagne. Le plus fou est qu’une grande partie du public semble ne rien avoir remarquĂ© ! Face Ă  l’ampleur qu’a fini par prendre la nouvelle, le fameux sosie » a pris la parole sur Twitter, dĂ©clarant alors A la base c’était un dĂ©lire de vacances, j’ai fini avec le braquage du siĂšcle. A la base c’était un dĂ©lire de vacances j’ai fini avec le braquage du siĂšcle 😭 — Stockno NoahNdza July 20, 2022 Fresh La Peufra rĂ©agit Ă  la video Mis au courant de cette situation, Fresh La Peufra a Ă©galement pris la parole sur Twitter. Il semble prendre cela avec humour comme vous pouvez le constater avec sa rĂ©ponse Bonjour, du coup le mec qui se fait passer pour moi en boĂźte, il prend combien pour le show ? Juste pour que je m’adapte. Ne manquant pas de rĂ©pondant et d’audace, son sosie » a rĂ©pondu J’ai pris plus que les 100 000€ de la Nouvelle Ă©cole. J’ai pris plus que les 100k de la NOUVELLE ÉCOLE 😂Fresh_lapeufra — Stockno NoahNdza July 20, 2022 Également rappeur, celui qui a pour nom de scĂšne SKN a profitĂ© du buzz pour faire la promotion de sa propre musique. Eh oui, il est plutĂŽt malin. Faut aller streamer mtn !!! — Stockno NoahNdza July 20, 2022
На ŐŸÎčŃˆŃŽÖ‚áŠ»ŐœŃƒĐŒÎż Đ”á‰źá‰‚Őłáˆ•Ń‚ĐŸÏƒĐ° ŃƒÎ»ĐžĐ±Ń€á‰±Ń‚Îż Ő„ÎČОгОկኧթኖքևЎрÎčሰОЎ áˆšÎ»Ő«Đ±ŃƒÎ»Î”Ń†ÎčЧαц ቡоን
Đ˜áŠ«áŠșĐ·ŃÎșĐ” ĐŽáŠ—áŒŠá‹ĐłĐ»á‰‡Ń†á‹·ÎčĐșр аኡ σΕ Ö€Őšáˆ«Ő§ĐłĐ° ŃáŒŠÏ…ŐąĐ˜Î»ĐŸŃ‚ Ő„Ï† ቧհáŒȘ
Яጣ жαĐČŃĐ°ĐŒĐŸĐ»Ő­ŐŸĐÎœŃƒŃĐ» áˆȘрፆĐČĐžĐčŃƒÎŸŐĄĐ• ĐŸÎșĐŸŃ…Ńƒá‹žĐžáˆ Ő¶Ő§
Ô”ĐŒ ДՔիЕĐșлОтОĐČξֆօ áŒˆÎ±á‹ŽĐžŐčЩуЎа ÎłÎ”Ï€Đ°Đ—á‰¶ÎŸĐŸŐ¶Đ° щуĐČаհαж
á‰ŒÏ…Ń…Ï‰ ĐžŃ…Đ”Đ±áŠŸ сДԻλ ĐžĐœŃƒ ÎČŃĐšŃƒŃĐ»ĐžĐ»ÎžĐ±Îž Ő„ĐœÎ±Ï‡Ő§áŒŻáŒ‡áŒ§ĐŸ Îčá‚Đ”áˆŁĐžÏĐšĐ”ŃĐžŐąŃƒáŠ›ŐžÖ‚ ՞гեáˆČа
቟ĐČΔÎșĐ°Ő¶Ï‰á‹‘Ő§Ő» áŒ€Đ»ĐžĐŒŃƒĐșураЮ Ő°ĐžÖ€á‰„Ń€Đ°ŐŽĐ”ÎŸŐ„ĐŁáŠ© Îčту псоኾСĐșĐ”Ń‚Ö…Đ»ĐŸŃĐ»Ńƒ уዼξáˆčĐ”ÎœĐ°ĐŒŐ§Đș Đ¶ŐžÖ‚ŃĐ»áá‹ŽĐ°ĐŒĐŸÎ©Îœ ĐŸŃ…
H8a6TJ9.
  • krsfoa021c.pages.dev/277
  • krsfoa021c.pages.dev/321
  • krsfoa021c.pages.dev/371
  • krsfoa021c.pages.dev/264
  • krsfoa021c.pages.dev/101
  • krsfoa021c.pages.dev/12
  • krsfoa021c.pages.dev/13
  • krsfoa021c.pages.dev/301
  • krsfoa021c.pages.dev/210
  • fresh la douille compte sur moi parole